Marianne Tavennec a 46 ans et, il y a deux ans, on lui a diagnostiqué une altération génétique BRCA2 qui accroît jusqu’à 70 % le risque de cancer du sein. Sa poitrine est une bombe à retardement. 60 000 femmes seraient, comme elle, porteuses de cette mutation ou d’une variante. Pour conjurer la malédiction familiale et ne pas développer la maladie, la médecine permet d’envisager une mastectomie préventive avec reconstruction immédiate par prothèse. En 2013, l’actrice Angelina Jolie avait pris cette décision radicale après avoir découvert sa mutation génétique. En médiatisant son parcours, elle avait bouleversé l’opinion publique et libéré la parole sur ce sujet alors tabou. Comme elle, Marianne a décidé de se faire opérer le 8 avril dernier. Pour mieux appréhender cette épreuve, elle va à la rencontre de femmes, qui vivent ou ont vécu la même chose, accompagnée de son mari et sa fille pendant ces 6 mois qui ont transformé son corps et son existence.
Mes seins ne me tueront pas
Octobre rose