L'impitoyable matriarche (1/2)
Matthieu Dallibert, esclave martyrisé jusqu’à la mort. Crédule et amoureux, le jeune homme a 20 ans quand il emménage avec Laurine. Une famille nombreuse le reçoit à bras ouverts mais en réalité, il l’ignore, c’est un piège qui va se refermer sur lui. Matthieu, qui souffre d’un léger retard mental, est une proie facile pour un clan tyrannique dirigé par une matriarche sans foi ni loi : Isabelle Duché. Le vice de cette famille : l’argent. Le clan est prêt à toutes les arnaques, à toutes les fraudes, à tous les mensonges... mais aussi à toutes les violences. Le mode opératoire est simple : recueillir des personnes influençables, parfois en situation de handicap, pour mettre la main sur leur argent et leurs aides sociales. Le calvaire de Matthieu va durer six longues années. Il est le souffre-douleur de la mère de famille, de ses enfants et d’autres membres du clan. Tel un esclave, on l’oblige à effectuer les pires corvées comme nettoyer les excréments des chiens et il dort à même le sol sur un matelas. Mais les trop nombreuses malversations du clan finissent par attirer l'œil des autorités, et Matthieu Dallibert menace de parler. Il devient de plus en plus gênant et son élimination est alors inévitable… Le 13 septembre 2017, le clan se réunit autour d'Isabelle la matriarche. Matthieu est exécuté dans un hangar. Son corps est démembré avant d’être brûlé dans un poêle à bois. Grâce aux témoignages exclusifs de deux membres du clan, Enquêtes criminelles vous raconte ce drame vu de l’intérieur. Vous allez découvrir l’impensable : toute une famille unie dans le crime avec, à sa tête, une matriarche impitoyable. À la suite, « Enquêtes criminelles » reviendra sur une affaire qui sera jugée du 8 septembre au 19 décembre prochain par la cour d'assises du Doubs. À Besançon, pendant une vingtaine d'années, Frédéric Péchier a été « star » de la clinique Saint-Vincent, mais aujourd’hui, il risque la réclusion criminelle à perpétuité car il est soupçonné d’avoir empoisonné 30 patients, dont 12 ont trouvé la mort. Tout commence en 2017, lorsqu’en pleine opération de la prostate, Jean-Claude Gandon, 70 ans, fait successivement deux arrêts cardiaques. S’il parvient à être réanimé, c’est notamment grâce au docteur Péchier. Seulement, pour les policiers, cette intervention providentielle est suspecte. Depuis dix jours, ils enquêtent dans le plus grand secret au sein de l’établissement : des accidents opératoires cacheraient peut-être des cas d’empoisonnements… Le médecin aurait-il volontairement trafiqué les poches de produits anesthésiants administrées à certains patients de la clinique ? Et dans ce cas, pourquoi serait-il allé jusqu’à mettre la vie d’innocents en jeu ?